Il existe de nombreux revêtements de toit sur le marché, dont les bardeaux à toiture. Ils ont chacun leurs caractéristiques, leurs avantages et leurs inconvénients qui permettent de répondre à certains besoins. Le bardeau d’asphalte est le plus utilisé pour couvrir les toitures et il se décline lui-même en plusieurs types. Voyons quels sont-ils avec leurs différents critères pour vous aider à faire le meilleur choix.
Le bardeau d’asphalte organique, le plus utilisé
Le bardeau d’asphalte organique est le modèle le plus employé. Il est composé d’une armature de papier recyclé à surface de fragments de gravier, qui a été ensuite enduite d’asphalte chaud sous pression. Il est muni d’une grande souplesse, ce qui le rend beaucoup plus résistant aux déchirures.
D’un coût peu élevé, il est facile à installer à toute température et cache vraiment bien les imperfections de la couverture. Grâce à la couche d’asphalte qui l’alourdit, il est résistant aux intempéries et aux vents violents. De plus, facile à réparer, il se décline dans un vaste choix de couleurs et sa durée de vie est comprise entre 20 et 30 ans. Mais il n’est pas écologique et a tendance à friser et à craqueler face au soleil.
Le bardeau de fibre de verre, le plus récent
Très répandu et plus récent, ce bardeau se compose d’une membrane de fibre de verre, remplaçant l’armature de papier du modèle organique. Sa couche d’asphalte est donc beaucoup moins épaisse donc il est évidemment plus léger et coûte bien moins cher. Le couvreur doit tout de même faire la pose d’une sous-couche en feutre saturée d’asphalte sur la toiture avant de poser ce bardeau.
Le modèle classique comporte trois couches : une couche de renforcement en fibre de verre, une couche d’asphalte et une couche de granules superposées. Cette constitution rend ce bardeau plus résistant à la chaleur et plus stable (car il est moins soumis au relèvement des pattes). Il est facile à installer et à réparer. Mais son installation ne doit pas avoir lieu en hiver car il pourrait se casser. Il ne nécessite pas d’entretien particulier et dure au moins 20 ans. Et il se décline dans des couleurs de plus en plus variées et résiste très bien aux effets du soleil. Son seul inconvénient est son poids léger qui diminue l’effet collant des bandes adhésives.
Le bardeau laminé, le plus résistant
Le bardeau laminé, ou architectural, est plus épais car il a une couche de plus que les autres bardeaux. Il est donc plus lourd, ce qui rend optimal l’adhésion des bandes collantes, et possède une solide résistance aux vents violents et aux intempéries. Cela le rend aussi très stable (il résiste bien au relèvement des pattes).
Il est donc conseillé pour les toitures à pentes fortes. Il se décline dans divers styles, dont des finitions imitant le bois naturel ou l’ardoise, et dans de multiples nuances de couleurs. Il coûte plus cher mais il est de bien meilleure qualité et sa durée de vie est beaucoup plus longue (elle peut aller de 30 à 50 ans pour le bardeau de mélèze par exemple et de 70 à 100 ans pour le bardeau de cèdre). Il peut facilement se remplacer mais attention à sa décoloration au soleil ; l’idéal est de le vernir pour le protéger.